Chariol

Il a demandé son brevet dès juin 1835, mais, comme il était mineur, il lui a été refusé. Il renouvelle donc sa demande dès qu'il atteint l'âge requis en 1838. En 1859, il demande l'autorisation d'avoir des caractères typographiques destinés à des impressions lithographiques et il s'engage à ne les utiliser que pour la fabrication d'étiquettes ; l'autorisation lui est donc accordée. Le 28 février 1861, c'est un véritable brevet d'imprimeur en lettres qu'il obtient. Il a une très importante production d'étiquettes pour les vins de Bordeaux : Château de Frands (1859), Château Bois-Martin (1863), Château Lafitte (1868)..., mais en imprime aussi quelques-unes pour la Champagne et  la Bourgogne (Champagne Impérial, 1864 ; Pommard M. S. Constantin, 1866), et pour d'autres produits : Pâtés de foies gras aux truffes Aux armes de Brives et de Périgueux, 1866.

​Dès 1864, il imprime sa propre marque (qu'il dépose) en chromolithographie.

Après sa mort, sa veuve, née Artigues, reprend l'imprimerie (déclaration du 4 novembre1872) qui est l'une des plus importantes pour les impressions commerciales à Bordeaux


G. Chariol : 28, fossé du Chapeau rouge,    Bordeaux  de 1838 à 1872                       Chariol : (sa veuve, née Artigues) 1872 à ????)

G. Chariol :   28, fossé du Chapeau rouge,    Bordeaux  de 1838 à 1872

Chariol-Rhum_Diamant