Bonjour,
Je vous présente ma collection d'étiquettes de Rhum que j'ai voulu classer par Imprimeurs. Ce sont tous des imprimeurs Français, spécialisés en étiquettes de luxe et notamment le RHUM.
Certaines imprimeries ont vue le jour pendant le Second Empire (1850-1870), époque ou le brevet d’imprimeur-lithographe était obligatoire.
Les plus connues ont exercées à Paris (Pichot, Nissou, Palyart, Després, Vieillemard, Appel etc...), d'autres à Bordeaux (Gaulon, Wetterwald, Chariol, Nolasque, Max Sidaine).   
Je vous laisse découvrir les autres.

Datation d'une étiquette

Datation d'une étiquette de Rhum.

Il existe plusieurs méthodes pour dater la création d'une étiquette de Rhum, on peut en utiliser une ou plusieurs, elles sont complémentaires.

1) Les Modèles et Marques déposées à l'INPI (Institut National de la Propriété Industriel).

Ces archives existent depuis 1856 et sont toujours libre d'accès. Pour lutter contre la contrefaçon les imprimeurs y déposaient leur création. On y retrouve une grande partie des modèles d'étiquettes.

Pour consulter ces archives, il existe un très bon outil de travail qui porte le nom de « BOPIC » (Bulletin Officiel de la Propriété Industriel et Commerciale). Ce bulletin permet de retrouver, mois par mois, le nom et le dessin de toutes les étiquettes de rhum et Autres. Cette encyclopédie peut être consultée à l' INPI à Paris (26 rue de Saint-Pétersbourg, 75008). Une autre solution (plus difficile) consiste à se rendre à Compiègne, où l 'INPI a installé ses archives nationales. Les modèles d'origine (donc en couleurs) y sont stockés dans de grands volumes.

C'est la méthode la plus fiable, excepté que toutes les étiquettes n'y figurent pas.


2) Les tarifs d'étiquettes des imprimeries.

Par exemple les tarifs de l'imprimerie PICHOT en date de l'année 1888.

Tarifs_PICHOT_1888

Ces tarifs m'indiquent que les toutes dernières créations d'étiquettes (de Rhum) portent les numéros 382 et 384. Tout N° inférieur est donc d'avant 1888 et ceux supérieurs, d'après 1888.

Cette méthode implique de posséder plusieurs documents de ce type et que le nom de l'imprimeur soit inscrit en bas de l'étiquette.


3) La période d'activité de l'imprimeur.

Ma principale source est le Dictionnaire des imprimeurs-Lithographes du XIX siècle, réalisé et mis en ligne par l'Ecole Nationale des Chartes.

Encore une fois, cette méthode implique que le nom de l'imprimeur soit inscrit en bas de l'étiquette.


4) Pour finir j'utilise 2 livres .

1) Le livre de la Bibliothèque Forney « Questions d'étiquettes » écrit par Mr BORDET.

2) Le livre « Images du Rhum » écrit par Mr Eric LEROY. (Edition Gondwana - Fondation Clément)

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